Hopis

Antoine Desjardins a réalisé ce travail lithographique en 2006. Il a volontairement confronté des images numériques au travail traditionnel de tirage sur une presse Voirin du début du 19 ieme siécle. Les images sont toutes issues du monde des indiens d'amérique du nord, et sur ces motifs traditionnel, Antoine Desjardins a incorporé une sculpture créée en 3D. Il a été ansi réalisé un ensemble de six lithographies.
Les réseaux d’évacuation et de distribution d’eaugérent et anticipent l’occupation du territoire de l’Ouest américain. Les Indiens Hopis ont une culture et une mythologie parmi les plus élaborées des indiens Pueblos. Des signes de cette ethnie sont ici considérés comme éléments constitutifs d’un vocabulaire graphique et sculptural dialoguant avec des mécanismes et ustensiles des réseaux d’eau.
« Je développe depuis de nombreuses années, autour d’une approche formaliste, un travail de sculpture, ou plutôt d’énonciation et d’exploration des formes, qui questionne les références, les procédures d’apparition et de conception, et les matériaux. Art conceptuel, art minimal (dans leurs termes historiques) et pop art, fondent mon approche esthétique et ses modalités de mise en forme. Les questions de traces et de mémoires, d’inscription et de visibilité des cultures, animent mes réexions et mon travail plastique. Ces considérations, anthropologiques autant que sémiologiques, articulent aujourd’hui mon travail sous des formes diverses interrogeant tradition et technologie. Dans ce dispositif de pensée, le questionnement de la place de l’homme et du positionnement de ses créations et de leurs existences dans la nature est central et fonde en grande part mes sujets qui concernent les rapports de l’homme à la genèse et au positionnement de ses productions dans l’espace et à la gestion de ses environnements visuels.» A. Desjardins